Ce sont des Polluants Organiques Persistants

Les dioxines sont des molécules microscopiques dont on recense 210 types.

17 d’entre elles sont considérées comme particulièrement nocives. On leur associe généralement les PCB-DL, au nombre de 12 qui possèdent le même mécanisme de toxicité.

Bien qu’en France, les émissions aient été divisées par 20 depuis le début des années 90, les dioxines demeurent un problème.

Elles peuvent rester dans le sol pendant des centaines voire des milliers d’années.

Elles résultent d'activités humaines

Si les dioxines peuvent être le fruit d’événements naturels (éruptions volcaniques, feux de forêt), elles résultent à 95% de procédés industriels et d’activités domestiques. Elles peuvent ainsi être considérées comme des sous-produits de l’activité humaine.

Parmi les principales sources d’émission, citons l’incinération (40%), l’industrie (31%), le transport routier, la combustion de bois de chauffage, les incendies accidentels (bâtiments, entrepôts, voitures) ou la fabrication de produits phytosanitaires.

Incinération

Industrie

Dioxines

Dioxines

Elles sont présentes sur toute la planète, dans tous les compartiments environnements

Aucune région du monde n’est épargnée mais les zones les plus contaminées se situent à proximité des sources ponctuelles (incinérateur, industries, incendies,…) dans le panache des vents dominants. Elles se disséminent dans l’air, sous forme particulaire, avant de se déposer sur les sols et les végétaux notamment lors d’évènements pluvieux. Elles sont très peu solubles dans l’eau et se déposent donc sur les couches superficielles des sédiments.

Elles se retrouvent également dans les sols, généralement dans les 10 premiers centimètres de profondeur (30-40 cm pour les sols cultivés et labourés) et ne se dégradent pas car elles restent accolées aux particules de terre.

Elles sont difficiles à détecter

Les techniques de mesure nécessitent plusieurs étapes (extraction, purification, séparation des différentes familles de dioxines, identification et quantification).

Ce qui requiert :

  • un équipement coûteux,
  • du temps (environ trois jours par analyse),
  • un savoir-faire très spécifique et des méthodes harmonisées pour que les résultats soient  comparables.

Le degré de pollution des sols est donc difficile à évaluer car il n’est en effet procédé à des études que lors d’incidents majeurs.